Cette carte avait été étudiée pour ajouter une fonction datacom, à une caisse enregistreuse bancaire.
La machine comportait une imprimante à roues (0..9, +symboles genre + x - % )
Une roue spéciale avait les dates (13 années).
Elle faisait les totaux journaliers et devait se connecter en ligne pour décharger ses transactions
dans un ordinateur central. Ce fût un très grand succés.
Une anecdote à son sujet: Après 3 ou 4 ans de fabrication, les ventes baissaient.
Notre fabricant d'imprimante (Walter) avait vendu son usine à Gardena (?) pour y fabriquer des
tondeuses à gazon. Nous avions fait un stock de 10 ou 20 000 imprimantes en prévision de nos futures
fabrications.
Le bureau d'études a étudié en 1974, cette extension datacom... qui a rendu cette machine tellement
intéressante, que les commandes ont afflué au delà de toute espérance! Gardena a dû reconvertir son usine!
Le processeur était fait avec 3 chips carrés (nom du boitier?).
Il avait 16 boitiers de mémoire (256 bits). 256 octets étaient dévolus au processeur, et les autres
256 octets servaient de tampon données pour la transmission. Ce board n'est pas à jour, car je me
souviens avoir découvert qu'un des boitiers mémoire ne servait jamais. Le firmware DCO, codait
les caractères en 7 bits! Cela m'a permis de faire une économie de 10 ou 30 000 boitiers mémoire.
Quand on pense au coût des boitiers à cette époque!
Je viens de retrouver des documents de maintenance que
j'avais créés pour le dépannage de cette machine. Cela m'a beaucoup
ému de retrouver ce document que j'avais complètement oublié... mais
c'est bien mon écriture et je me souviens bien
de ce travail.
Ce travail ne m'avait pas passionné, car trop difficile à faire: il fallait vérifier le document en créant des pannes.
J'étais devenu un collectionneur de circuits intégrés désintégrés!
Ces document sont assez impressionnants à regarder! jettez-y un coup d'oeil...
On aimerait bien voir Microsoft faire ce genre de travail pour
décoincer nos machines! car il me fallait simuler des pannes réelles.
Chaque pièce devait être réparée. On disait à l'époque que les
constructeurs gagnaient de l'argent surtout sur l'entretien des
machines.